On ne peut pas dire que je n’aie pas un caractère facile ! Autoritaire et souvent agressive je ne suis pas dépourvue de courage et, lorsque je suis motivée, je suis tout à fait capable de fournir des efforts considérables pour arriver à mes fins. Si j’arrive à mes objectifs, je peux me montrer plus généreuse et moins intolérante. Plutôt brusque et franche dans mes propos, je possède un fort esprit de contradiction et peut me montrer dure quand quelqu'un ne me plaît pas. D'ailleurs, mes sympathies ou mes antipathies sont immédiates, et il n'est pas conseillé de me déplaire car je suis particulièrement rancunière et éprouverait même un plaisir certain à me venger. Mon caractère est quelque peu revêche et l'on ne peut pas dire que je cherche absolument à plaire, bien au contraire. Je supporte très mal l'échec ou la médiocrité… Quand j’ai décidé quelque chose, j’insiste une fois, deux fois, dix fois, cent fois... jusqu'au moment où la personne cédera, d'autant que mes crises de colère sont terribles, même si mes bouderies sont encore plus pénibles à supporter... Ainsi me verra-t-on passer très rapidement d'une activité à l'autre, avec une déconcertante facilitée. Je suis assez perfectionniste et parfois maniaque, même si cette tendance ne s'exprime pleinement que dans certains domaines. Particulièrement exigeante, je ne suis pas le genre de personne qui se laisse faire. Je suis autant indépendante que matérialiste et ambitieuse. Vive, communicative et adaptable, on dit que je suis quelqu’un de sympathique et charmante. Tout en demeurant réservée, je sais me montrer sociable. Je ne suis ni trop introvertie, ni trop extravertie : j’ai des facilités d'expression, j’aime échanger et discuter, mais je sauvegarde mon intimité. Un peu méfiante de nature, je n'en suis pas moins franche et directe. Gaie et optimiste, je possède un sens de l'humour assez large et aime les jeux, les amusements et les plaisirs. On m’a souvent dit que j’étais douée pour amuser la galerie. Curieuse, je suis très friande de connaissances nouvelles. Assez intellectuelle, j’ai un esprit qui les porte à l'analyse, à l'introspection et à la recherche. J’aime ce qui n'est pas ordinaire ou ce qui est d'avant-garde. Sentimentalement, je suis insaisissables : j’apparais secrète et mystérieuse, puis emportée, passionnée, capables d'avancer vers les autres, mais aussi de reculer aussitôt... Je suis inquiète de nature, et doute souvent de moi-même, même si mon comportement extérieur peut laisser parfois supposer le contraire. Voilà pourquoi j’aime la tranquillité et la stabilité. Mon humeur pourra être parfois fluctuante... Je fais preuve d'une grande force morale et physique. Droite, l’air sévère je n'aime ni les faux-semblants ni l'injustice qui m'excèdent. En effet, habituellement souriante et conciliante, je suis capable de colères violentes lorsqu'on m'agace. Je peux aussi apparaître bavarde et spontanée, vive et rapide, astucieuse et débrouillarde, voire opportuniste. On me dit parfois mystérieuse et bizarre… Comme tout le monde j’ai une personnalité faite d'opposition, de contradictions et de nuances, soit un tout extrêmement riche.

On dit qu’on se fait une première impression des gens en les regardant, en les détaillants… Et bien si c’était ce que faisait tout le monde sur Terre, et bien J’aurais probablement été jeté tête la première dans le tiroir avec écrit en gros ININTERESSSANTE sur un étiquette placardé dessus ! A la fois de part mon aspect un peu mystérieuse, mais aussi par une vision de froideur totalement fausse venant de mon regard ! Ces traits sont peut être tous deux accentués par mes yeux. A première vue ils sont d’un marron vert. Mais tout peut changer, ils peuvent s'éclaircirent à partir du moment ou je suis calme et que tout va bien, mais si je suis en proie à une fulgurante colère ils virent aussi sec en un noir profond et ténébreux. Mes yeux, leurs couleurs, leur forme un peu en amande, la forme un peu allongé de mon visage, ses pommettes hautes s’était mon père tout craché ! De part ma mère, j’ai hérité la jolie couleur de ces cheveux, qui à la fois châtain clair, châtain foncé voir roux, on n’a jamais su faire la différence, mais cette saleté de soleil a fait que mes cheveux se sont largement éclaircis ! Mais après tout, je m’en moque un peu qu’il soit brun, vert, blond, roux ou même turquoise ! Qu’est ce que ça pouvais faire ? Assez petit par la taille, je trouve toujours de quoi me rehausser comme des talons… Certains me trouve maigre, d’autres encore mince, ça c’est à vous de juger, car après tout pour moi mon physique n’est pas vraiment important car ce n’est pas lui qui m'a permis d'être ce que je suis ! Cependant, ça ne m’empêche pas de me montrer du type classe ! Je vais parfois jusqu’à passer pour une femme fatale ! Mais ne dit-on pas qu’il ne jamais se fier aux apparences ?

C'est une grand passionné de Musique, d'ailleurs elle joue du piano depuis l'âge de 4 ans

Elle a une vilaine manie, c'est de mâchouiller tous ses stylos, n'aller pas lui en demander un vous risqueriez de le regretter x)

Elle déteste faire la cuisine ! Et pour cause, c'est une Carnophile, elle préfère manger sa viande cru que de perdre le temps de sortir un poêle. mais elle adore la sortir pour taper les élèves avec... x)

Elle est Entomophobe, Ornitophobe et claustrophobe, autrement dit, elle a une peur bleue des insectes quel qu'il soit, peur des oiseaux en tout genre et ne supporte pas les espaces trop confiné

The beginning of the Love story


Le début de mon histoire commence durant l'adolescence de mes parents. Deux jeunes adolescents dont pas mal de choses les opposés. Tous deux dans le même grand institut...

Karl Kinnon ne faisait pas vraiment partie de la liste des brillants élèves, il n'était pas quelqu'un qui voulait absolument se faire respecter et craindre des autres, ce qui ne l'empêchait en rien, à ne pas montrer ses talents dans l'art des bêtises et farces en tout genre sans jamais se faire prendre. Et oui ! Monsieur Kinnon était très doué dans l'art de la mythomanie. C'était le genre de fauteur de trouble assez apprécier parmi les autres élèves, mais aussi amusant ou haït par d'autres élèves. Bien que décrit sous ses traits là, il puisse paraître qu'il était le bon cliché du bon enquiquineur bien vicieux ce n'était pas du tout le cas. Karl avait une correspondance privée qu'il cachait à ses parents et même à ses plus proches amis. La jeune personne avec qui il conversait utilisait comme acronyme DdS...

Modestie Leclerq était une élève du type discrète. Le genre de personne qu'on serait capable d'oublier dans une pièce pleine de monde. Elle se fondait parfaitement dans le paysage ne se faisant jamais remarquer. Elle avait des amies, mais sans plus ! Cette jeune fille était le silence parfait, rare étaient ceux qui avaient déjà pu entendre le son de sa voix et selon certaines rumeurs qui courraient, elle serait totalement muette... Chose que bien sûre n'était en rien véridique ! Cette demoiselle là avait quelqu'un qu'elle appréciait, bien que n'ayant jamais vu son vrai visage !

Lorsque Karl Kinnon arriva en dernière année d'étude, il tenait toujours sa correspondance dans le plus secret. Sa charmante Duchesse de Savoie continuait à lui écrire et lui en tant que Prince lui répondait toujours avec plaisir. Il aimait beaucoup cette charmante fille de part ce qu'elle écrivait et ce qu'elle lui confessait. La seule chose qu'il savait, c'était qu'elle aussi, était dans le même institut et interne au campus comme lui. Le Prince scrutait toujours la salle commune de jeux dans les heures de grandes affluences où tout le monde était là et il s'imaginait en regardant les filles aux alentours, laquelle d'entre elles pourraient se donner le nom de Duchesse de Savoie. Un jour dans sa lettre il osa inviter cette mystérieuse fille pour le gala prévue à l'occasion du carnaval. Lorsqu'il reçut une réponse, ce fut par l'affirmative que lui répondit sa charmante Duchesse de Savoie.

Il ne manquait plus qu'un jour. Un seul jour ! Modestie comptait les jours qui la séparaient du bal depuis qu'elle avait été invitée à ce gala de Carnaval. C'était bête aux yeux des autres jeunes filles de son année, mais elle, elle s'en moquait. Elle avait trouvé en ce jeune homme quelqu'un qui l'écoutait et qui la comprenait. C'était peut-être un gala masqué, mais elle avait espoir que les masques tomberaient et qu'enfin elle arriverait à mettre un prénom sur cette signature. Il était dans le même institut, c'était sûr ! Il était de trois ans son aîné, elle le savait aussi. Elle ne connaissait pas la filière d'étude du jeune homme, mais elle s'en moquait, elle préférait laisser son esprit vagabonder, à s'imaginer à quoi il pouvait bien ressembler... Mais la jeune fille essayait de ne pas prendre ça trop à coeur, on n'est jamais à l'abri de la déception après tout !

Jours J. Les couloirs avaient été déserté, tout le monde s'afférait à son déguisement pour le gala qui aurait lieu durant la soirée. Comme l'avait dit Karl à sa Duchesse, son déguisement et son surnom serait même. Il s'était dit qu'après tout, cela pouvait être original, surtout quand on voyait les déguisements des autres. Des dinausores, des pompiers, des chiens (O.O)... Un de ces camarades de chambre était venu lui dire qu'il lui fallait le visage masqué. Il attrapa une branche de son loup et la posa sur son visage. C'était le genre de vieux masque qui cachait juste les yeux, idéal pour les personnes voulant passer BCBG. Bien que ce n'était guère le cas de Karl, c'était juste le cas de sentir ce que ça fait pendant le temps d'une soirée. Son camarade de chambre souria en un hochement de tête et repartie à ses propres affaires. Le jeune homme était fin prêt à rencontrer sa Duchesse.

Modesty attendait. Qui ? Le garçon avec qui elle correspond, mais aussi son cavalier. Cette personne ne fera qu'une le temps d'une soirée. Sa robe de couleurs dorées donnée l'impression de dater de l'époque victorienne. Cachée derrière son masque elle était précisément à l'heure précise à l'endroit convenu. Plusieurs garçons déguisés passèrent devant la jeune fille lui lançant des regards qui auraient pu la manger tout cru. La petite étudiante n'y prêta pas attention une seule seconde bien qu'elle sentait qu'elle était épiée par des mâles pourtant non alcoolisés (encore). Non. Son regard émeraude se posa sur un garçon tout de bleu vêtu. Derrière son masque qui ne cachait que la moitié de son visage, elle l'avait reconnu lui.

Le jeune Prince avait reconnu sa cavalière. Elle était magnifique. Il espérait que ce ne soit pas que le déguisement qui faisait ça. Il tendit galamment son bras à la jeune fille qui l'accepta sans pour autant saute dessus. Karl resta toute la soirée avec sa cavalière, tous deux se posèrent mutuellement des questions afin de découvrir l'identité de la personne qu'il y avait en face. Il ne voyait pas du tout qui pourrait se cacher derrière ce masque. Peut être qu'elle avait déjà trouvé, mais il fallait dire que le prince n'était pas vraiment très doué aux jeux des devinettes. La fête battait son plein, de nombreux couples c'étaient trouvés ou même retrouvés. Est-ce que le prince pourrait lui aussi dire qu'il s'était trouvé sa princesse ?

Modesty savait. Contrairement à son cavalier elle savait poser les questions utiles. Le Duchesse de Savoie avait trouvé son prince charmant. Elle savait maintenant qui se cachait derrière ce masque et ce costume. Elle s'était éprise de l'un des garçons les plus populaires. Elle espérait juste maintenant qu'il ne lui avait en rien menti. On ne sait jamais la déception peut toujours vous attendre dans un coin et vous frapper dans le dos comme le pire des lâches. Les musiques s'arrêtèrent petit à petit, la piste de danse était pleine de couples qui dansaient. L'heure d'ôter les masques était venue. Modesty regardait son cavalier avec un sourire qui se voulait rassurant. Le jeune homme enleva donc son masque et elle, elle en fit de même. Mademoiselle s'était perdu dans ses yeux gris.

Karl trouvait que sa cavalière ainsi déguisée était d'une parfaite beauté, mais lorsque les masques tombèrent, il se demanda pourquoi n'avait-il pas prêté attention à la jeune fille un peu plus tôt. Elle était si discrète et lui... Si... Il lui fit un large sourire et le Prince et la Duchesse de Savoie restèrent ensemble durant toute la soirée. Ils n'en apprirent guère plus que ce qu'ils ne savaient déjà l'un sur l'autre, mais le courant avait l'air de magnifiquement bien passer entre les deux jeunes gens. Deux personnes qui étaient complémentaires et qui se compensaient mutuellement. Modesty était heureuse, Karl lui était triste. La fin de l'année approchait pour lui et elle et bien il lui restait toujours des années d'étude à faire. Mais ce qu'il voyait c'est qu'il était tombé amoureux de la fameuse Duchesse de Savoie, mais aussi il était amoureux de Modestyy. Et par chance pour lui cette duchesse et cette jeune femme ne faisaient qu'une seule et même personne.

Ps: I love you


Karl et Modesty s'étaient trouvés. Tous deux se jurèrent à la fin des années d'étude du jeune homme de se retrouver, toujours aussi amoureux l'un de l'autre qu'au jour de son départ ! Ils continuèrent à s'écrire, comme au tout début, comme s'ils ne s'était encore jamais rencontré. Pendant ses trois longues années, leur histoire d'amour se construisait sur des morceau de papiers. Trois années sont l'homme qu'on aime c'est long pour Modesty, elle ne sait pas où il est, ni ce qu'il faisait, ni avec qui... Un homme est un homme pouvait-elle vraiment lui faire confiance aussi aveuglément ?

Les trois années d'études de la jeune filles s'écoulèrent très lentement, comme le temps avait envie de jouer le sadique en ralentissant au maximum... Mais Karl et Modesty s’étaient retrouvés à la fin des études de la jeune femme. Ils étaient plus amoureux que jamais l’un de l’autre. Attendre trois année avant de retrouver son aimée était dur mais ils avaient passé ce cap, et maintenant ils auraient plus de temps à tous les deux. Elle en était heureuse, et en profita par la même occasion pour présenter l’élu de son cœur à ses parents qui eux aussi était là, à la remise des diplôme. La jeune fille était anxieuse, mais pourquoi ces parents le rejetterait-il ? Après tout il était peut être un peu joueur mais c’était quelqu’un de doux et d’attentionné. Contrairement à ces craintes, le jeune homme fut bien accepté par sa famille. Leur histoire promettait de durer. Du moins elle l’espérait !

Malgré les dires de ces parents, la jeune fille refusa de s’engager vraiment. Elle préférait encore attendre un peu avant de se retrouver seule dans une maison avec lui. La peur de cet engagement qui signifiait beaucoup pour Modesty fait qu’elle traîna pendant une année. Une année pendant lequel l’un dormait chez l’autre aléatoirement. Année dont la patience de tous fut mis à rude épreuve, mais qui finit par payer lorsque Modesty s’avoua avoir besoin de chez elle bien à soit d’autant plus qu’elle et Karl avait tous deux un emploi, donc qu’ils arriveraient à subvenir à leur besoin.

Tous deux vivent d’un amour sans faille, ni l’un ni l’autre ne regrette cette correspondance et bien au contraire la bénis. Seulement monsieur s’attend à plus dans cette relation. Ils se marièrent tous les deux. Jour qui fut vraiment très angoissant et non merveilleux comme les anciens se prête à le dire ! Mais après ça, monsieur avare en veut toujours plus ! Vous l’aurez compris, le cher Kinnon veut avoir une suite, du moins des enfants qui pourrait permettre de faire survivre la branche de son arbre généalogique, il veut un petit garçon et cela l'obsède de plus en plus. Madame Leclerq-Kinnon n’est pas contre, mais elle, ne vois pas les choses de la même façon que son conjoint. Elle se dit que cela lui passera peut être avec le temps, même s’il est vrai que sa mythomanie et son humour pour les farces sont toujours bien présente !

It's a Girl

Trois ans sont maintenant passés depuis le grand mariage de Karl et Modesty. Quatre ans que tous deux vivent ensemble dans un appartement convenant à leur situation. Mais cela aussi une semaine et demi que Modesty est sujette aux nausées. Un mal que certaine femme de son âge connaissent pour la plupart ou bien qui ne va pas tarder a ce faire connaître. Il ne fallut pas faire un dessin à la jeune femme pour qu’elle comprenne qu’elle attendait un heureux évènement. Elle en débordait de joie. Elle savait aussi que Karl en serait ravie. Il attendait ça depuis un peu plus d’un an et demi. Comme quoi la patience est toujours récompensée. La jeune femme partie quand même voir son médecin, ne sait-on jamais, un mal peut en cacher un autre. Mais nan. Elle était tout simplement enceinte.

Karl était fou de joie, et encore, le mot était faible… Il en devenait gâteux ! Quatre mois après l’annonce officielle, il était comme une femme devant une boutique le matin de l’ouverture des soldes. Il avait déjà tout prévue, tous les plans étaient dans sa tête. Ce serait un garçon à l’image de son père. Il voyait tout en bleu, avec des voitures un peu de partout. Ça tournait légèrement à l’obsession parfois même ! Seulement il y avait un bémol dans tout ça. Le futur bébé n’était pas un garçon, mais une fille. Vous l’aurez compris, mon histoire à moi commence ici. Modesty, et donc ma future mère, fut triste d’admettre la réalité et essaya quand même de préparer le terrain à l’éventualité que le bébé ne soit pas un garçon mais une fille…

Mon futur père ne voulait rien entendre. Pour lui son enfant était un garçon. Il continua sur sa voie de l’obstination et de l’entêtement, refusant d’entendre une quelconque théorie sur le fait que son futur enfant serai une petite fille. Modesty n’aimait pas trop la tournure que prenaient les choses et bien vite, tout ça tourna au calvaire. D’autant plus que les étés devenait plus torride aux fils des ans. La seule personne sur qui ma mère pouvait compter était bien sur ma grand-mère, ou la mère de ma mère. Bien que cette dernière ait beaucoup poussé pour que sa fille unique trouve un conjoint digne de ce nom, le fait d’être grand-mère la rendait toute heureuse elle aussi. Et que se soit un petit fils, ou une petite fille qui sorte du ventre chaud de sa fille, pfff ! Elle s’en moquait royalement !

Ma mère arrivait presque a terme, ma naissance était prévu dans une semaine et demi à peine, mais cela ne l’empêcha de partir pour la Suisse pour voir sa famille avant de retourner en Irlande pour s’occuper de la future arrivante que j’étais. Mais les choses qui font que la vie est ce qu’elle est en avait décidées autrement. L’accouchement n’allait pas attendre une semaine et demie, et n’allait pas non plus attendre le retour au pays celtique pour pointer le bout de mon nez. Ce fut au pied des montagnes verdoyantes que j’arrivai dans la famille. Le 29 septembre dans l’après midi, la charmante petite fille que j’étais agrandie la famille. Sous les yeux enchantés de ma famille mais aussi sous le regard dégoûté de mon père.

It's a boy

Ça fait deux que je suis née. Je suis une petite fille gâtée par ma mère mais aussi par ma famille maternel. Ma famille paternelle ? Mieux vaut ne pas en parler ! Je suis une fille, c’est contre leur politique ! D’autant plus que je n’étais pas née en Irlande, alors là, j’allais être renié pleinement ! Cela faisait plus de huit générations que la famille Kinnon ne donnait naissance qu’à des garçons et je venais de briser cette tradition… M’enfin, si cela pouvait leur faire plaisir, moi, j’avais deux ans et quelques brouettes qu’est ce que je m’en fichais d’être reniée ou héritière d’une fortune disons moyenne et d‘un nom qui portait malheur… ça me passais à trois cent kilomètres au-dessus de ma tête. Ce que je voyais, c’était ma famille et ce que je n’avais pour pouvoir que pleurer et me mettre dans une colère noire de petit bébé, ou encore jeune enfant.

Mon père dans tout ça ? Il ne me connaît pas. Il ne me reconnaît pas. Pourtant je suis son portrait tout craché ! Qu’avait-il contre moi mis à part le fait que je ne suis pas un petit garçon ? Je ne comprenais pas ce genre de chose à cette époque, mais maintenant je vois un peu plus clair, mais ne mettront pas la charrue avant les bœufs… Je voulais du contact humain, mais lui ne m’offrait rien du tout. Il parlait de moi comme si je n’étais pas la sienne, chose que si l’ont me regarde on pourrait juger fortement impensable. J’étais sa fille c’était marqué en gros sur ma frimousse de faux ange !

Si on dit qu’on oublie les souvenirs de notre enfance, certaines images restent enfouis. Certaine des miennes ont vite refais surface une fois adulte. Ma mère n’était pas heureuse. Du mois elle ne l’était plus… Je me rappelle l’avoir entendu pleurer dans la nuit, crier à l’unisson en réponse au menace de mon père, et je revois aussi de temps à autre son jolie visage balafré… Un cauchemar à vraie dire.

Du jour au lendemain, je vis toute la famille paternelle débarquer dans l’appartement familial. Je ne comprenais pas pourquoi, mais ce dont je me rappelle c’est que ma mère en était vraiment très agacée et sur la limite de la dépression ! A trois dans cet appartement, ça passait, à quatre ou cinq aussi, mais après si on en mettait plus, l’air commence à devenir irrespirable ! On m’expliqua assez rapidement le phénomène nouveau. Ma mère avait commandait un chou. Vous me dirai des choux, on en trouve dans tous les coins de rues, et puis on peut en commander partout… Mais celui-ci, ma maman m’avait dit qu’il était magique ! Que d’ici très longtemps il y aura un petit garçon qui en sortirait.

Un garçon, dans un chou ? Le phénomène, pour mon jeune âge était très bizarre… Mais je ne cherchai pas vraiment à comprendre ! Ma mère trouva mieux de m’envoyer chez ma grande tante, le temps que la famille de papa se calme un peu à l’idée de cette commande de chou ! Vous n’avez pas idée de ce qu’un simple chou peut faire comme remue ménage dans une famille. On prépara mes valises et je partis chez ma grande tante, elle m’accueillit comme une reine. Déjà à cet âge, je pensais à une chose, redemander à ma maman de commander un chou plus souvent…

Quelques mois plus tard, ma Grande Tata me ramena à la maison. Lorsque je rentrai j’eus la chance de savoir que j’avais un petit frère. Nous étions au début Septembre, mais le petit Ludovic était déjà née depuis deux bonnes semaines, le 25 Août par soucis de précision… Bien que je le trouver mimi, je le devinais aussi comme quelqu’un de bien casse pieds et qui pique le temps que ma maman m’accordais ! Cependant, du haut de mes trois ans, je vis une chose bizarre. Mon père que je n’avais jamais vu autrement que bougon et colérique affichait un large sourire en tenant son fils dans ses bras. Pas de pronom possessif avec moi, mais avec lui oui…

Luck or... Bad Luck