[HRP : C'est quoi U.C ??? ]
Un soupir. Nombreux et pressé sont les élèves voulant accéder à leurs chambres. Mais pourquoi donc ? Est-ce parce qu’après une dure journée de labeur, on a envie de s’allonger ? Est-ce juste parce qu’ils veulent s’installer puis vite sortir profiter de leur dernière journée sans cours ? Ou est-ce simplement car la nature humaine est ainsi faite ?
Tant de questions sans réponse trottaient ainsi dans la tête du jeune Miura, assis sur sa valise et attendant patiemment que les escaliers se débouchent enfin. Au moins, il pouvait apprécier la décoration de sa nouvelle école… Nouveau soupir… Le jeune homme laissa vite tomber cette idée car le peu de décoration qu’il pouvait apercevoir entre les silhouettes massées étaient des morceaux de fenêtre. Plusieurs minutes s’écoulèrent. Soudain, le chat noir et blanc pelotonné tant bien que mal près de son maître émit un miaulement de désespoir.
- Miura, s’il te plait, j’ai chaud et j’ai mal aux pattes !Le jeune homme regarda alors son chat et après s’être levé, il lui intima de grimper sur sa valise.
- Accroche-toi !Miura ajusta son sac. Le faire attendre ainsi passait, il était patient, mais faire ainsi attendre Mitsuki, cela, il ne pouvait le tolérer. Une idée apparue alors dans l’esprit mutin du jeune homme. Un sourire apparut sur son visage, il savait comment passer, ou du moins comment arrêter ce flot incessant. Le jeune homme se redressa alors et après avoir pris une grande inspiration, il hurla de toute ces forces la première phrase japonaise qui lui vint.
- 寿司に目がないです ( Ce qui signifie j’aime les sushis )L’irruption soudaine de la voix de Miura, qui pour une fois ne semblait plus si douce, eu l’effet escompté... ou pas. Tous les élèves s’arrêtèrent et fixèrent d’un regard ébahi et interrogatif le jeune homme. Grand moment de solitude... Finalement, l’idée n’était peut être pas si bonne.
Etant pour finir assez gêné d’avoir interrompu tout le monde, Miura attrapa très vite sa valise et évitant de regarder les personnes alentours, il traversa la pièce, gravit les escaliers et s’enfuit par un couloir en murmurant des « pardon » à la volée. Ce ne fut qu’une fois qu’il eut totalement disparu que les élèves émergèrent de leur transe et que des chuchotements commencèrent à parcourir la salle. Ils se demandaient qui pouvait bien être ce jeune garçon, qu’avait-il bien pu hurler et dans quelle langue.
- Moi aussi j’aime les sushis !Mistuki éclata alors de rire en regardant son maître, aussi ébahi par son cri que les autres. Il n’en revenait pas. Si encore, il avait hurlé ça au Japon, ses amis auraient compris. Mais là, en Angleterre où il ne connaissait vraiment personne. Aucun élève n’oserait lui parler après cela. Miura réfléchissait quand soudain, sa main gauche furetant dans sa poche, il sentit la froideur du métal sur sa peau.
- Les clés !- Oui… Et alors ?Le jeune homme regarda sur une des portes avoisinantes, un chiffre doré y était accroché, 14.
- On n’est pas dans le bon couloir…Le chat observa son maître. Le jeune homme pris alors sa valise et après avoir tourné et retourné dans presque tous les couloirs de l’école, Miura fini par arriver en face de sa chambre. Il poussa la porte. Deux lits trônaient dans la pièce, chacun d’un côté. Une fenêtre ouverte donnant sur les jardins se trouvait entre eux, la porte de la salle d’eau en face. Une décoration sobre, deux armoires, deux tables de nuits et un bureau pourvu de deux chaises en bois.
Le jeune homme avança alors, laissant se refermer la porte derrière lui. Il déposa son sac sur le lit puis une fois que Mitsuki eu accepté de descendre de la valise, il posa cette dernière près d’une armoire. Sa mère devrait déposer le reste de ses affaires dans la semaine. Le jeune chat s’étira et sauta agilement sur le lit pour s’étendre. Le jeune homme quant à lui, ouvrit sa valise et commença consciencieusement à ranger ses affaires. Soudain, la clenche bougea.
