Viola Black
Messages : 12 Date d'inscription : 04/08/2010
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| Sujet: Viola Black [UC] Mer 4 Aoû - 23:00 | |
| ● Fiche de Présentation ●
Votre Personnage
× Nom: Black× Prénom(s):Viola× Surnom(s):Black, V.× Age:20 ans× Nationalité:Anglaise× Matière enseignée/étudiée: La Danse× Elément: Électricité× Don:Viola possède la capacité de pouvoir contrôler les différentes formes d'électricité. Sa spécialité sont les orages électriques, elle fait tout lever. Pourtant, il y a un mauvais côté à son don, est que chaque esprit [fantôme si vous préféré] possède un champ magnétique, ce qui fait qu'elle peut les ressentir et peut en être influencée, souvent de la mauvaise façon.× Caractère:Viola est de nature passionnée, ses actions peuvent parfois sembler agressives et un peu trop impulsives. D'esprit, elle est très ouverte et peut parler de tout, mais préfère écouter, ce qui fait d’elle une jeune femme de nature renfermée, solitaire et presque sauvage. Attentive aux moindres détails, elle peut deviner ce qui passe dans l'esprit des gens avec un simple coup d'œil, ceci est très aléatoire et elle peut se tromper, par sa nature primitive, mais le fait qu’elle est une force mentale et psychologique puissante l’aide, sa tour d’acier la rend très sévère et donne très peu de chance aux gens qu’elle rencontre. Elle à l'habileté de connaître une personne à partir d'un regard fixé dans les yeux de l'étranger, elle sait avec qui elle veut être et ne veux pas être, c’est un mécanisme d’auto-défense que son cerveau a créé après chacune des personnes qui l’ont blessée. Orgueilleuse, elle déteste à un point misérable de se faire marcher sur les pieds et se faire dire quoi faire, et ignore quand arrêter de s'obstiner, et ne sait pas quand arrêter de se battre pour une cause. Fougueuse et intelligente elle fait tout, est capable de tout, un simple sourire. Dans le monde où elle vit, elle n'en a pas trop le choix, il faut le dire. Viola sait être séductrice, mais haït l’image de la femme qui s’abaisse au niveau de pute pour attirer un homme, mais elle ne peut s’empêcher d’user d’un coup d’œil sulfureux. Elle déteste la conception de l'amour, ça rend les gens d'une idiotie telle que s'en est insupportable pour elle, car les gens aiment pour des raisons vraiment futiles au 21èe siècles. Si elle est pour aimer un homme, elle ne lui dira pas tout le temps « je t’aime », ne sera pas attachée à son bras, accrochée à ses lèvres, à son cou, tout le temps. Elle garde cela pour le privé. Les relations passionnées, elle connait, mais dans l’ombre, en public, elle est réservée en tentative d’affection. Viola est une jeune femme d’une indépendance indéniable, elle instaure un respect naturel et une peur malsaine. Les gens sont souvent mal à l’aise autour d’elle, ayant l’impression qu’elle leur sauterait à la gorge, devant son attitude négative, c’est difficile de faire autrement. Viola voudrait, parfois, être normale, être comme les autres filles, avoir des amis, être populaire, pleine de candeur et de jovialité. C’est impossible, elle n’en est pas capable, froide et sceptique face au public.
Viola, derrière ce mur, possède un côté très profond, adepte de la simplicité, mais compliquée dans l'esprit. Viola, lorsqu'elle parle, discute de sujet peu souvent abordés par des jeunes adultes. Trop mature, elle est une vieille âme, mystérieuse. Un côté attirant lorsqu'on l'a connait, bien. Pourtant, elle ne laisse personne s'approcher de ce côté, comme si ça la rendait trop vulnérable. N’oublions-pas qu’elle est du genre solitaire, elle n’ira pas vous voir avec un grand sourire pour vous serrer la main. Ayez sa confiance et son amitié, elle sera la meilleure personne qui puisse avoir foulé cette terre, à sa manière.× Physique et style vestimentaire:Viola est une jeune femme de taille moyenne, très loin des standard sociétaire que présente la mode. Du haut de ses cinq pieds 5 pouces et quart, elle n’envie pourtant pas ces grandes femmes qui galvaudent dans les rues de Paris. Black ne se considère en aucun cas d’une beauté parfaite. Elle est jolie, certes, mais ce n’est pas à en faire tout un plat.
Son visage est en forme d’ovale avec un menton plus pointu, créant l’illusion de grandeur sur son visage, balançant sa petite taille. Son nez est rond et est couvert de quelques taches de rousseur, ses pommettes sont hautes et sont voyantes sur son visage aux joues légèrement creusées à cause de sa structure osseuse. Ses yeux sont relativement grands et légèrement ronds, ils sont de couleur verte et toujours agrémentés de fard à paupière foncé et de crayon noir. Sa bouche est en cœur, de couleur vermeille. Pourtant, ses lèvres ne sont pas parfaites, si on y porte attention, on peut voir qu’un côté est légèrement plus pulpeux que l’autre. L’ensemble de son visage est auréolé d’une masse de chevelure épaisse et chocolatée. Des cheveux lustrés, en bonne santé, qui ne sont jamais trop en désordre. Sa peau est blanche, très pâle, Viola ne prend jamais de couleur, même au soleil. Sur ses épaules, il y a une myriade de taches de rousseur, contrastant sur sa peau de neige d’une belle douceur, grâce à la crème en pot.
Viola ne possède pas de courbe voluptueuse, elle a une carrure plus athlétique, avec des muscles fins et tonifiés par la danse. Son corps est beau, mais manque de courbe féminine. Ses seins ne sont pas très gros et ses hanches ne sont pas très voyantes. Elle à une silhouette de sablier, heureusement, ce qui donne l’illusion de féminité. Son cou, son dos et ses jambes sont très graciles et le galbe de ses fesses, bien rond et musclé. Ses doigts sont étrangement longs et fins pour une femme de petite taille. Elle semble plutôt frêle lorsqu’on l’observe de loin, pourtant sa force physique est incroyable.
La jeune étudiante porte que très rarement des couleurs ultra-voyante, préférant les couleurs foncées et les couleurs sobres comme le vert émeraude, le rouge sang, le bleu royal, elle mélange souvent ces couleurs avec des teintes dorées, argentées, noires, grises ou blanches. Viola porte principalement des robes, serré jusqu’à sous la taille et qui s’agrandit dans la jupe est le modèle qui lui va le mieux, créant l’impression qu’elle a des hanches. Elle possède une multitude de bas-collant à motif de dentelle. L’ensemble est souvent terminé par des souliers ou des bottes, avec un petit manteau de cuir noir. Viola a souvent un gros médaillon qui lui pend au cou, sur une longue chaine discrète et féminine. Viola est une jeune femme qui possède un côté plutôt sombre qui ressort énormément dans son style vestimentaire, elle n’aime pas se faire remarquer, mais elle n’y manque en aucun cas.× Pôle: Négatif× Histoire:L’histoire d’une vie, une simple vie, parmi des millions d’autres, cela vaut-il sérieusement la peine de la raconter, cette histoire, sans but, sans nom, sans fin, pas encore. Pourtant la voila, l’histoire d’une enfant, qui devint une fillette, puis une adolescente et qui a fleurit en une jeune femme. Une femme qui sourit rarement par plaisir, dont le rire ne fuse pas, dont les cris sont silencieux, dont la passion est si invisible qu’elle frappe lorsqu’on la voit. L’histoire de la jeune Black, Viola Black.
L’hôpital était plein de gens, malades, visiteurs, médecins, infirmières, préposés, etc. Pourtant ce jour là, pour ce couple qui se faisait suivre par trois enfants, trois garçons, leur situation était beaucoup plus importante que celle d’une autre personne. La femme était enceinte et était sur le point d’accoucher, et le temps n’était plus là, elle se devait de mettre au monde cette enfant, sinon son ventre allait éclater. Napoléon Black s’était vivement retourné pour héler un médecin, celui-ci repoussa son appelle comme on bat de la main pour balayer une mouche. Cäcilia n’eu d’autre choix que d’accoucher là, dans le milieu de cet hôpital qui rejetait leurs demandes et leur misère. Il ne sera pas un secret de dire que la mère eu un accouchement très difficile qui fallut le coûter la vie et lors du premier cri de l’enfant un éclair zébra le ciel, enflammant un arbre à la porte du centre médical.
Ce n’est pas que Cäcilia ne voulait pas, qu’elle ne l’aimait pas, cette petite fille dont elle avait toujours rêvée, mais elle ne pouvait pas. Le traumatisme, l’effort, leur classe sociale très moyenne. Souvent, elle a négligée la petite enfant qu’elle avait eu, oubliant de la nourrir, de la changer, de la prendre dans ses bras pour lui donner de la chaleur humaine. Napoléon revenait le soir, pour découvrir son enfant, sa benjamine frémissant de froid, de faim, mais jamais une larme, jamais un cri, jamais un mot. Une nuit, la mère s’était réveillée, avait prit sa fille dans ses bras et était allée s’étendre dans la neige, durant une tempête d’hiver, espérant mourir de froid et que la petite disparaîtrait avec elle, sous la neige, pour l’éternité. Heureusement, l’aîné, Thomas, revenait d’une soirée en ville, et entendit les gazouillements d’un enfant heureux. Intrigué, il s’était avancé dans sa cours avant pour découvrir le malheureux spectacle. Il hurla de peur, de frustration, arracha sa chère sœur des bras de sa mère, mais personne ne les entendit, et ils n’en reparlèrent jamais, alors que dans la nuit se promenait deux étoiles bleutés veillant sur l’enfant. Par contre, à partir de cette nuit, Thomas a toujours veillé sur ce petit être comme sur sa vie. Une semaine plus tard, Cäcilia avait été retrouvée pendue dans la chambre de sa benjamine.
Les années avait passées, l’enfance de la dernière Black fut un peu triste, son père était devenu très austère et stricte suite à la mort de sa femme. Il n’accusa pas son enfant, sa femme souffrait déjà de dépression, mais la petite ne pouvait s’empêcher de croire que c’était de sa faute. Elle fit l’école élémentaire, elle montrait déjà des signes d’intelligences accrues, pourtant elle semblait souvent ailleurs. Dans son monde, sa solitude. Petite elle parlait d’esprit, de sensation électrique, des hauts et des bas émotifs subtils, mais graves. Personnes ne comprenaient, elle ressentait le champ magnétique des esprits, en était influencer, parfois de la bonne façon, mais souvent très négativement. De plus, étant la seule fille, ses frères la narguaient très souvent, gentiment, mais elle répondait d’un regard froid, mature, distant. On pouvait croire qu’elle était une vieille âme qui avait traversé les époques, vécues plusieurs fois, une fois de trop. Une fois, elle avait dit des choses qu’une enfant ne dirait pas normalement à un autre pour le blesser, un léger vent s’était levé. La situation avait été vite calmée, lorsqu’une fillette vit une bête noire cachée dans les buissons, une bête aux yeux turquoise.
L’adolescence fut plus rude, plus violente, plus volcanique. La jeune fille grandissait avec une apparence très fiable à celle de sa mère. Son père, ne supportait pas cette vision, mais avalait l’acide qui lui montait dans la bouche chaque fois qu’il posait son regard sur sa fille. Pour faire pire encore, il l’a força, dès l’enfance à prendre des cours de danse, perpétuant cela durant la puberté. Son enfant était réellement doué, un don pour cet art, comme sa mère. Pourtant elle ne voulait pas faire de la danse sa vie, elle voulait faire de la musique, chanter, écrire, peindre, tout cela lui était interdit, son père voulait qu’elle se consacre qu’à la danse, corps et âme. Elle grandit dans sa barricade mystérieuse et primitive. Donnant à ce qu’elle savait faire ses émotions refoulées, mais pas en classe, elle n’offrait que la meilleure technique, pas la performance.
La jeune fille devint une jeune femme de seize ans. Un soir, son frère aîné, Thomas vint la voir, comme il le faisait régulièrement, par contre, cette soirée ne finit pas par une bonne nuit et une bise fraternel. Une relation incestueuse s’en suivit, créant un tourbillon sans fin duquel elle ne put sortir qu’au moment où son père découvrit le secret, pourtant si bien caché. Évidemment, la faute fut mise sur la faute de Thomas qui dû quitter le foyer familial, sans bruit, cette histoire ne devait pas se savoir. Pourtant, la jeune femme n’avait pas dit non, mais n’avait pas dit oui. La situation était si délicate que ce fut enfoui comme on enterre un mort.
Puis vint les garçons qu’elle ramena à la maison, le dernier fut le pire, il avait un piercing à la lèvre inférieure et ne souhaitait pas se rendre à l’Université. La chicane qui suivit fut mémorable. Napoléon hurla si fort et si longtemps sur sa fille, et depuis tant d’année il repoussait ses demandes silencieuses, ses choix, que sa propre enfant implosa contre lui. Grandiose, est le mot. Elle s’approcha et à deux centimètres du visage de son père elle hurla.
-FOU MOI LA PAIX!
Un orage violent suivit ce cri, ce premier cri, et un éclair traversa le trou de la serrure et frappa le mur si près de son paternel qu’il aurait put en mourir. La jeune femme avait 18 ans et avait quitté la maison par la fenêtre de sa chambre, ses valises fait, sans aucune note d’adieu. Pourquoi? À cause de son père, ou était-ce parce qu’elle s’était fait peur, avait-elle déclenché cet orage? Peut-être bien les deux. Les premières semaines furent difficiles, la rue, le début dans un monde de drogue qu’elle ne voulait pas prendre. Une nuit, elle marchait, un orage allait au gré de sa colère, de sa petite peur silencieuse d’être seule, dans ce stationnement sombre. De nulle part sortie une bête au pelage sombre, l’animal était majestueux, mais cette créature, en même temps de tordre son estomac de crainte, la rassurait, comme si elle la connaissait. Plus cette chose s’approchait, plus elle put en distinguer les traits, elle finit par voir que c’était un loup noir. Pourquoi était-t-il là, à ce moment beaucoup trop précis?
-Bonsoir Viola.
Entendit la jeune femme, son cœur tambourinait, c’était impossible qu’un animal puisse parler, lui parler. Il ne semblait pas violent, mais elle pensait devenir folle. Puis la bête sembla lui sourire, celle-ci pencha la tête de côté, semblait attendre un son de l’humaine, rien, donc elle continua.
-Je me nomme Abaddon, comme l’Ange de la Destruction. Je te suis depuis ta naissance, depuis ce premier éclair que tu as produit, les premiers esprits qui t’influencent, la nuit où ta mère a essayé de t’ensevelir sous une couche épaisse de neige. Nous sommes liés par le destin, un fil, on me nomme un compagnon.
La jeune Black mit sa main devant sa bouche, elle comprit pourquoi son père avait toujours eux cet étrange animal qui ne se tenait jamais très loin. Elle avait peur, était-ce normal, un compagnon? Son don, ses dons, plutôt. Son anormalité ne fit que s’agrandir. Puis Viola s’approcha de l’animal et s’agenouilla devant lui et posa sa main sur son museau puissant. Et pour la première fois de sa vie, la jeune fille pleura. Depuis cette rencontre, Abaddon est peut-être le seul être en qui elle a eu confiance, mais elle à toujours cette difficulté à se confier, même à lui, avec qui elle était si proche, avec qui elle ferait sa vie s’il avait été humain.
Ce fut Abaddon qui l’encouragea à passer l’audition pour entrer dans le programme de danse à L’Université Khyssian. Viola avait été réticente à cette idée, danser n’avait jamais été sa vocation de rêve, mais elle savait qu’elle devait le faire, pour sa mère, qui ne l’avait jamais aimé. Elle qui n’avait montré une passion, monta sur scène et la chanson « Don’t make me over » commença. Les vagues de douceur et de violence, les nuances, l’expression, l’émotion, la passion lui a valut une ovation. Viola Black venait d’avoir son billet direct vers l’Université. Elle prit des cours complémentaire dans d’autres formes artistiques, mais elle découvrit un plaisir malsain à la danse. Pourtant le même problème reste, la jeune femme est retournée à son cocon de solitude et de réserviste, ne montrant que du talent, non de la performance.
Elle ne parle plus à sa famille, sa famille est son compagnon, son silence et les esprits.
Voila une bien triste histoire, mais c’est la sienne, et même si elle ne méritait pas d’être entendue, cette histoire marquera l’Univers de quelqu’un, un jour, lointain. Un âme perpétuelle, condamnée à errer. × Célébrité: Lucy Hale
Ҩ Prénom:AbaddonҨ Surnom(s):AucunҨ Sexe: ♂ Ҩ Espèce/Race:Loup noirҨ Caractère:Ҩ La rencontre:
Vous
♪ Pseudo: Eden.♪ Age: 18 ans♪ Présence sur le forum: Pour l'instant, quand je veux, ou presque. À partir du 23 août, comme l'école me le permettera. - Spoiler:
♪ Comment l’avez-vous connu?: Une amie. - Spoiler:
♪ Un avis, une critique sur le forum? J'aime bien. ♪ Exemple de RP:- Spoiler:
Le bruit des pas lourds sur le plancher, la musique et les voix qui créaient une cacophonie, le tintement d’un verre, le bruit d’une assiette brisée, un rire faux qui éclata au loin, le bruissement des robes, les paroles inutiles, tout était un bruit qui faisait un tout dans une soirée encore un peu trop arrêtée et sec. Une soirée d’adulte coincée. La piste de danse s’était graduellement remplie, mais entre les corps dansants aucune chaleur ne montait, pas encore. Personne n’avait assez confiance en eu pour allumer les braises qui commençaient à peine à brûler.
Eden observa un instant son partenaire, son accoutrement, il n’avait pas de vêtement griffé, c’était d’une simplicité si désolante que s’en était beau. Elle aurait pu se sentir gêner dans sa robe et ses souliers mortellement éclatants, mais non, ils formaient un juste équilibre, c’était tout. Eden sentait une haine qui venait de loin dans la salle, elle était pourtant si grande qu’un gros bateau aurait passé inaperçue. Montgomery était habituée à ce genre de sentiment envers elle-même, les filles ne l’aimaient simplement pas, et c’était très bien comme ça. S’il y avait eu un autre genre que femelle ou mâle, Eden aurait été dans cet autre sexe, tout simplement.
Eden avait perçu la surprise du jeune homme, mais comme elle s’en contre fichait, il ne l’avait pas repoussé, donc il voulait être là, avec elle. Elle ne se doutait pas qu’elle pouvait l’intriguer, pourtant la jeune femme se savait complexe, mais pas intrigante. Elle n’était qu’Eden Cäcilia Montgomery, donc aucune illusion ne se fit dans sa tête par rapport à l’impression de Sean. Il la fit tournée, elle suivit gracieusement le mouvement qu’il lui imposa, se rappelant qu’en danse, l’homme guidait, lentement, elle se fit à cette idée, le laissant faire. L’étrangère laissa même l’inconnu, car appart son nom elle ignorait qui il était, déposer sa main au bas de son dos, ce qui créa inévitablement un rapprochement de leur corps. Étrangement, ils gardèrent tout de même cette distance respectueuse et tuante. Le feu n’avait pas encore pris, mais ça, il viendra, peut-être. Ils se surprendraient, surprendraient les autres, qui sait?
Inconsciemment elle ne lui avait pas laissé le temps de parler, comme si elle avait une crainte de s’être trompée, qui ne devait pas être là. Elle roula un instant les yeux, quelle société merdique. Puis elle remarqua qu’il dut éviter son regard pour lui répondre. Eden eu un sourire amusé, donc elle le regardait peut-être un peu trop intensément, mais elle ne pouvait rien y faire, c’était comme ça chez elle. Droit dans les yeux, ou rien du tout.
- On ne s’habitue jamais vraiment. Avait-il simplement dit, sur un ton calme, mais non neutre.
La jeune femme haussa un sourcil et le fixa dans les yeux. Si ça nous arrivait chaque jour, on devait s’y habituer. Elle s’était bien, elle, habituée à ce sentiment étrange qu’elle inspirait aux gens qu’elle touchait, comme une maladie heureuse qui se répandait. Parfois ce malaise pouvait être d’une négativité extrême, d’autre fois positif, ou simplement étrange. Avec lui, pour l’instant, ça ne pouvait se qualifier. Mais lui, ne s’habituait pas à sa popularité, tiens, c’était nouveau, elle ne s’y attendait pas. Soudain elle pensa, peut-être était-ce une figure qu’il voulait montrer, ne pas faire la mauvaise impression d’être léché et léchant. Farouche comme elle était, elle ne le crut pas nécessairement, mais n’en fit rien, pour l’instant.
-La solitude, on s’y habitue à elle, alors pourquoi ne pas s’habituer à être le centre d’une attention incohérente?
Elle le fixa dans les yeux, embrasant chaque parcelle de son regard comme une langue de feu qui ne cherchait qu’à brûler sans douleur. Quelle agréable conversation sur un plancher où les mots devraient être traduis par le mouvement gracieux et suave des corps. Elle sortit de sa réflexion alors qu’il lui disait qu’il était agréablement surpris de son invitation, au moins, il y avait cela. Elle devait s’avouer qu’elle n’était pas totalement dégoûtée de danser avec lui, elle ignorait comment la soirée allait finir, mais pour l’instant, oui, ça s’annonçait plutôt calme et sans problème.
-Il est vrai que ce soit étonnant que je t’ai invité, vue ma tendance à être révulsée par les gens populaires.
Dit-elle sans gêne. Elle ne lui mentirait pas, il ne l’impressionnait aucunement. Ce n’était pas parce qu’il savait voler sur un balais et faire quelques acrobaties pour attraper un machin doré ou elle ne savait trop ce qu’il faisait, qu’il était plus important que les autres. En fait, il était au bas de sa liste, comme un rat qui cherchait à répandre la peste, sans raison. La musique devint un peu plus entrainante, déjà une chanson de terminée? Puis il lui demanda son nom, en prononçant qu’il avait l’honneur de danser avec elle. Eden lui éclata au visage d’un rire franc.
-L’honneur?
Puis elle secoua légèrement la tête, faisant voler ses boucles flamboyantes, puis elle replongea son regard dans le sien, un nouveau pas de danse, une autre cacophonie. Réfléchis, réfléchis, elle ne voulait pas donner son nom, ça rendait l’affaire trop personnelle, pourtant il avait légitimement le droit d’au moins connaître son prénom. Elle était une inconnue parmi tant d’autres, rien de plus.
-Mon nom t’importe? Ironiquement, je porte le nom du jardin du paradis.
Ses parents avaient été cons de la nommer ainsi, elle trouvait son nom presque dégradant dans la société où ils se trouvaient. Ses mains gantées de dentelle glissèrent pour pivoter et revenir à sa position initiale, comme un emboîtement parfait. Elle soupira, oui, elle devait donner son prénom, pour être plus juste, plus claire.
-Eden.
Tout simplement, Eden. Pas de Cäcilia, ni de Montgomery. Beaucoup trop formel, et elle n’aimait pas la formalité, elle aimait le mystère, le danger, la tournure étrange que les choses pouvaient prendre. Elle se mordit la lèvre, rendant encore plus rouge la teinte de sa peau, ramenant du sang dans le vermeille de sa bouche. Puis elle eu un léger sourire, presque vague, presqu’invisible, voulant alléger un peu la lourdeur de ses propos.
Dernière édition par Viola Black le Mar 10 Aoû - 6:56, édité 22 fois |
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